Utilisateur:EvilNectaire/Brouillon viticulture belgique

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Viticulture en Belgique

Article[modifier | modifier le code]

Carte des communes belges où la vigne a été cultivée avant le XIXème siècle
Carte des communes belges où la vigne a été cultivée avant le XIXème siècle

La viticulture en Belgique est apparue vraisemblablement à partir du IXème siècle dans des abbayes pour les besoins de cérémonies religieuses[1]. Elle s'est étendue lors des siècles suivants aux particuliers, principalement dans la vallée de la Meuse, en particulier entre Liège et Huy, et atteint son apogée lors des XIVème et XVème siècles[1]. Elle a décliné dès le XVIème siècle[2] et a quasiment disparu au début du XXème siècle[3].

À partir de 1865, et jusqu'au XXème siècle, la viticulture fît un retour sous serres chauffées[3] pour la production de raisin de table, peu souvent pour des besoins de vinification[2]. La viticulture belge en pleine terre fît un retour dans la seconde moitié du XXème siècle et est en essor depuis, caractérisée par une production en grande majorité de vins pétillants et de vins blancs[4].

Histoire[modifier | modifier le code]

Des traces de viticulture ont été découvertes à Bevere (sarments de vigne co-existant avec des outils du néolithique, sans pour autant être une preuve de viticulture au néolithique dans cette région), ainsi que des restes de vigne de l'holocène dans une tourbe à Jette-Saint-Pierre[2]. Il n'y a pas de vignobles certains à l'époque romaine[2]. Les premières preuves documentées de viticulture en Belgique remontent au début du IXème siècle, à Gand, Huy et Liège[1].

Apparition et expansion de la viticulture (IXème-XIIIème siècles)[modifier | modifier le code]

Les bords du Rhin sont couverts de vignobles au VIIIème siècle, et, probablement, les premiers essais de viticulture en Belgique ont lieu en même temps[1][2]. Les traces sérieuses les plus anciennes remontent à 815 à Gand, et 830, à Huy et Liège[1], puis au Xème siècle à Namur et Tournai, au XIème siècle à Waulsort, Chokier, Vivegnis et Berlingen, et au XIIème siècle à Louvain[1].

Les premiers vignobles sont possédés par des abbayes, et les premiers cultivateurs de vignes sont probablement les moines. Ils ont besoin d'un vin non frelaté pour le Saint Sacrifice de la messe, le moyen le plus sûr d'obtenir un vin pur étant de le produire soi-même[1].

La vigne est ensuite cultivée par des particuliers, dont des seigneurs, comme les ducs de Bourgogne, qui possèdent les vignobles de Bruxelles, LouvainAerschotNamur et Mons. La viticulture est alors une grande source de revenus pour les habitants[1].

Apogée (XIVème-XVème siècles)[modifier | modifier le code]

Jusqu'à la fin du XVème siècle, la vigne propspère et occupe une surface toujours plus grande du territoire[1]. Les alentours de certaines villes, comme Huy, sont recouverts de vignes. La viticulture se fait principalement sur les bords de Meuse, mais est aussi présente dans la vallée du Geer, sur le plateau de Herve, ou encore sur les bords de l'Ourthe. Les vignes sont cultivées dans de nombreuses villes, à l'intérieur ou à l'extérieur des murs d'enceinte (Liège, Namur, Louvain, Mons, Tournai entre autres). De nombreux noms de lieux-dits faisant référence à la viticulture à travers la Belgique sont recensés, principalement dans les provinces de Liège, Namur, Hainaut et Limbourg[1]. Au XVème siècle, il est documenté que les châtelains consomment leur propre production, de nombres paroisses possèdent des vignes, et que l'église touche des rentes en pots-de-vin[5].

Déclin (XVIème-XIXème siècles)[modifier | modifier le code]

La viticulture en Belgique décline à partir du XVIème siècle, et est quasiment inexistante au XVIIème siècle sur les bords de Meuse et dans les provinces de Luxembourg et Limbourg. Plusieurs raisons sont avancées[1][2]:

  • L'amélioratoin des routes, la création de nombreuses voies ferrées, et l'augmentation considérable du trafic maritime ont rendu les vins français, espagnols et allemands, moins chers et de meilleure qualité, plus accessibles.
  • Changement du climat: une baisse des températures liée au petit âge glaciaire a lieu dès le XVIème siècle, rendant la viticulture plus difficile, coûteuse et moins rentable.
  • L'extension de la culture maraîchère, due à l'augmentation de la population, si bien que les foyers n'ont plus systématqiuement un jardin pour cultiver leurs légumes. Les arbres fruitiers, les légumes et le houblon deviennent plus profitables, contrairement à la vigne. Les collines autour de Liège, couvertes de vignes au XVIème siècle, contiennent principalement des habitations et des jardins potagers à la fin du XIXème.
  • Les guerres des Pays-Bas aux XVIIème et XVIIIème siècles, pendant lesquelles des vignes sont détruites. Le manque de rentabilité des vignes à cette époque, ainsi que la présence d'importations poussent à ne pas les replanter.
  • La pollution due au développement de l'industrie.
  • Politique: à Namur, en 1673, des vignes sont détruites pour bâtir des fortifications.

Les vignes de pleine-terre terminent leur déclin au XIXème et XXème siècles: leur suface passe de 300ha en 1865 à 80ha en 1910[3]. Il n'en subsiste que sur quelques façades ensoleillées dans les années 1950, cultivées pour ornementation ou valeur sentimentale[2].

Viticulture sous serres chauffées (XIXème-XXème siècles)[modifier | modifier le code]

La viticulture sour serres apparaît en 1865 à Hœilaart[3]. Contrairement aux serres néerlandaises, les serres belges sont chauffées au charbon ou à la coke, permettant aux variétés précoces de maturer au début du printemps, et aux variétés tardives de rester sur vignes en hiver. Elles produisent principalement du raisin de table[3], même si une partie de la récolte peut être vinifiée les années d'abondance[2].

La viticulture sous serres occupe une surface grandissante jusqu'au début des années 1930, avec un pic de 350ha en 1932[3]. Les serres se trouvent principalement à proximité de Bruxelles (environ 80%) et dans la province de Brabant, principale zone de production[3]. Une partie des cultivateurs travaillent en serre pour compléter leurs revenus. L'importance de cette industrie s'explique par la forte densité de population dans les zones urbaines et rurales, la grande fertilité des sols, la tradition de culture intensive, et la position géographique de la Belgique, à un grand carrefour international[3].

Les serres sont principalement sur de petites possessions spécialisées d'1 à 2 acres. Dans la province de Brabant, la grande taille des serres (en moyenne 134m2) sur des petites surfaces (en moyenne moins d'1ha) indiquent une spécialisation forte dans un système de production intensive, à l'image de ce qui est pratiqué dans quasiment toute la Belgique (à l'exception des provinces de Luxembourg et Limbourg)[3].

En 1946, 5% des grappes mondiales sont cultivées sous serres; elles le sont pincipalement en Belgique et aux Pays-Bas[3]. Il s'agit principalement d'une culture d'exportation, principalement vers le Royaume-Uni, puis la Scandinavie, les Pays-Bas, l'Allemagne et la France. En 1927, sur les 60 millions d'anciens francs de ventes, 48 le sont en exportation. En 1930, la Belgique est la 12ème exportatrice mondiale de grappes. Dans les années 1940, les deux tiers de sa production au minimum sont exportés[3].

Un coup d'arrêt aux exportations est néanoims marqué dès 1932, suite à la modification par le Royaume-Uni de ses tarifs en 1931. Les exportations belges tous pays confondus passent de 3 000 tonnes en 1931, à environ 1 700 tonnes en 1935[3].

Retour de la viticulture en pleine terre (depuis la fin du XXème siècle)[modifier | modifier le code]

[FAIRE UNE BIBLIO AOC ET IGP!]

[RAJOUTER QUELQUES IMAGES DE VIGNOBLES CITEE DANS LE LIVRE]

Autres sections[modifier | modifier le code]

Appellation, cépages, terroirs, réglementations, voir les autres pages.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Mettre à jour chiffre productions: trouver ;'equivalent belge de franceagrimer : voir source de cette page https://export.agence-adocc.com/fr/fiches-pays/belgique/vin/production-de-vin-et-exportations

Liste sourcee a jour des AOC et IGP belges?https://oiv.int/en/statistiques/?year=2019&countryCode=BEL voir aussi les sections AOC et IGP de la page wiki

"

En 1962, à Huy et à Looz, deux vignerons, plantent leurs premiers ceps de vignes. Charles Legot, influencé par ses amis de Bourgogne, plante des ceps de pinot et fait renaître le Clos Bois Marie, alors que Jan Bellefroid plante des cépages allemands (müller-thurgau). De nombreux vignobles renaissent par la suite. De plus en plus de vignerons plantent de petits vignobles au moyen de plants dits hybrides ou interspécifiques, résistants aux maladies mais difficiles à vinifier. Dans les années 1970, le renouveau viticole gagne la Flandre et les Pays-Bas avec les cépages blancs allemands. Des producteurs de fruits remplacent leurs arbres fruitiers par des vignes, de sorte que dans le Hageland (autour de Louvain), une région viticole se recrée et décroche en 1997 la première AOC belge : Hagelandse Wijn. En 2000, la Hesbaye flamande suit avec l’AOC Haspengouwse Wijn et, en 2004, les Wallons obtiennent l’AOC Côtes de Sambre-et-Meuse[réf. nécessaire].

La surface cultivée de vignes augmente sans interruption entre 2006 et 2021, passant de 72 à 695 hectares. La production viticole belge augmente nettement entre 2007 et 2018, passant d'environ 200 000 à plus d'un million de litres, et fluctue depuis 2018 entre environ 1 et 2 millions de litres[6].

Les vins pétillants constituent 48 % de la production totale, suivis par les vins blancs (32 %), puis les vins rouges et rosés (20%)[4].

"

Notes de lecture[modifier | modifier le code]

Faire une synthèse plus tard, en 2 sections: historique, et contemporaine. trouver plus de sources sur l'essor récent de la viticulture belge, décrire les appellations, expliquer pourquoi cet essor, évènements autour des vins (salons, festival, concours, dégustations, etc.)

Lire le deuxième livre d'Halkin, ainsi que:

[LUS]

- Smets et de Maruffe pp 293-299 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2944027j/f1.item

- Culture de la Vigne et Fabrication des vins en Belgique, 1852: https://archive.org/details/8SSUP288_2_4/page/n7/mode/2up

- Delepierre 1840 https://archive.org/details/bub_gb_oFm7UAXKLhsC/page/n67/mode/2up

- Demangeon 1930 https://www.persee.fr/doc/geo_0003-4010_1930_num_39_219_10122

[À LIRE]

- et un article de la Dernière Heure de 2019.

SE RENSEIGNER SUR LES APPELLATIONS

FAIRE UNE SYNTHESE CEPAGES, TERROIRS, LEGISLATIONS, similaire a ce qui est fait sur les autres pages de viticullture

COMMENT S'EST TERMINEE la viticulture sous serre? existe-t-elle toujours?

MENTION DE VIGNOBLES ROMAINS en belgique et aussi au Luxembourg (pays et province) dans des livres récents mais qui ne démontrent pas / n'epxliquent pas leur source.

Presse[modifier | modifier le code]

Article du Monde: "Le vin belge entre en effervescence" 2021[modifier | modifier le code]

Lien : https://www.lemonde.fr/le-monde-passe-a-table/article/2021/09/27/le-vin-belge-entre-en-effervescence_6096202_6082232.html

Festivals du vin wallon, salons du vin.

Vin peffervescent, le Ruffus, à Estinnes depuis 2002. Vin ayant reçu plusieurs prix internationaux (médaille d’or au Concours mondial de Bruxelles, en 2008), plus de demande que d'offre.

Domaine du Chant d'Éole à Quévy, auto-proclamé meilleur vin effervescent du monde.

Raisons de l'essor récent de la viticulture belge: amateurs, reconversions agricoles, investisseurs, développement de l'œnotourisme

En Wallonie, le Hainaut produit le plus, surtout des mousseux et blancs. En Flandre, le Limbourg concentre les meilleurs crus.

Une centaine de vignerons recensés, une minorité vit de cette seule activité.

4 AOP, 2 IGP; 70 cépages en belgique.

Série d'été Le Soir 2020[modifier | modifier le code]

Le succès grandissant des vins belges[modifier | modifier le code]

Les surfaces et la production ont quintuplé en dix ans (vérifier avec des chiffres à la source)

Premier recensement agricole publié en 1850 : 166 ha de vignes, aujourd'hui 3 fois plus (confirmer avec Halkin 1895 (confirmé pour 1846 publié en 1850) + chiffres (en 2021 c'est 695ha, donc plus de 4 fois plus))

Des petits vignobles amateurs ont refait surfaces à Huy dans les années 1970, mais essor amorcé au changement de siècle, avec le changement climatique (ne cite pas de sources; un argument d'autorité)

Vignobles connus: bulles des Agaises, Chant d'Éole. Plus gros de la production dans le Hainaut, puis Limbourg et privince de Namur (confirmer avec chiffres), grosse partie de la production en Wallonie, en particulier dans le silllon Sambre-et-Meuse

AOP Côtes de Sambre-et-Meuse, AOP Vins mousseux de qualité de Wallonie, IGP Vins de pays des jardins de Wallonie.

Expansion des vignes portées par reconversion agricole ou investissement privés.

Environ 80% en blanc et mousseux (favorisé par position géographique; fragilité des raisins noirs à cause l'humidité; à vérifier)

Popularité du vin belge en hausse, même si c'est encore un marché de niche.

Une bulle qui n'est pas près d'exploser[modifier | modifier le code]

Article sur 3 domaines à fort succès, donc pas forcément représentatif de tout...

Domaine des Agaises, à Haulchin, est produit le Ruffus, effervscent de Belgique; vin qualitatif avec domaine en expansion.

Chant d'Éole à Quévy, meilleur vin mousseux du monde (par qui?), égalemnt une expansion prévue, dûe à une demande beaucoup plus forte que l'offre.

Ry d'argent à Bovesse: reconversion de bovins vers vin

À l'ombre d'une ruine ou d'un terril[modifier | modifier le code]

Histoires de vignobles plantés dans les années 90 ou au début des années 2000, en amateur, structurés en ASBL, pas toujours à but lucratif. Puis encart sur le domaine du Chapitre, planté en 2013, qui a eu 2 vins primés (Concours mondial de Bruxelles, Coq de Cristal)

Aux vignes, citoyens![modifier | modifier le code]

Exemples de vignobles gérés en coopérative; coopérative à finalité sociale du vin de Liège lancée en 2007. Ont reçu des médailles (de qui?), à la table de restos gastronomiques (exemples de vins en resto gastro dans les articles précédents aussi?)

Quand le vin belge s'anoblit[modifier | modifier le code]

Domaine de la Falize: plants en 2012, 2015, 2017. Château de Bioul, première récolte en 2009, lancement d;une activité œnotourisme en 2019. Conversion du domaine de Bousval en viti en 2014, vin en resto gastro.

Dans les 3 cas, des gens fortunés qui se tournent vers le vin: châtelains, familles à la têtes d'empires commerciaux, volonté d'investir marquée.

Articles et vidéos RTBF[modifier | modifier le code]

Sortie du premier guide de vins belges (09/2021)[modifier | modifier le code]

https://www.rtbf.be/article/sortie-du-premier-guide-de-vins-belges-niveau-qualite-on-peut-rivaliser-avec-les-francais-10842736

Édition d'un guide des vins belges (par qui? profession?). Racaonte aussi l'histoire du domaine du chapitre. Chant d’Eole ou le Vignoble des Agaises montrés en vins locomotives amassant les prix. Le Hainaut = 2/3 des mousseux de Belgique. Changement climatique expliquerait capacités à faire des vins ... d'après un vigneron.

Le vin belge, un marché en plein essor (26/10/2014)[modifier | modifier le code]

https://www.rtbf.be/article/le-vin-belge-un-marche-en-plein-essor-8387171; https://eric-boschman.be/pour-le-vin-belge-le-rechauffement-climatique-est-positif/;

16 % de vin rouge, 32 % de vin blanc, et 48 % de mousseux en 2013 (retrouver chiffres officiels?). étillant = + de la moitiés de la production belge. Domaine du Ry d'argent interviewé.

Articles Le Vif[modifier | modifier le code]

L’essor des vins belges 20/12/2019[modifier | modifier le code]

https://www.levif.be/belgique/lessor-des-vins-belges/ (soft paywall); https://web.archive.org/web/20220904212152/https://www.levif.be/belgique/lessor-des-vins-belges/;

Secteur en ascension, de nouveaux acteurs se lancent "attiré par les promesses de bouleversements climatiques favorables"

Pour le vin belge, le réchauffement climatique est positif 17/09/21[modifier | modifier le code]

https://www.levif.be/actualite/belgique/pour-le-vin-belge-le-rechauffement-climatique-est-positif/article-normal-1469641.html (soft paywall); https://web.archive.org/web/20211024054022/https://www.levif.be/actualite/belgique/pour-le-vin-belge-le-rechauffement-climatique-est-positif/article-normal-1469641.html

Publication guide du vin belge, le même que dans l'article RTBF. Un sommelier explique que cette epopee du vin belge est due au changement climatique (+1C en 30 ans, verifier le chiffre, ce qui donnerait un climat champenois, verifier aussi; et ils ont des terres crayeuses). L'argument du "+ de vignes grace au rechauffement climatique" ressort dans plusieurs sources, mais toujours de la profession ou de ce sommelier.

Article Les Échos "Le vin belge, nouvelle conséquence du réchauffement climatique" 25/08/22[modifier | modifier le code]

https://www.lesechos.fr/weekend/business-story/le-vin-belge-nouvelle-consequence-du-rechauffement-climatique-1783713 (hard paywall); https://web.archive.org/web/20220825123628/https://www.lesechos.fr/weekend/business-story/le-vin-belge-nouvelle-consequence-du-rechauffement-climatique-1783713

Idem, changement climatique, mais pas plus de sources. "Difficile de nier que des températures à la hausse facilitent la maturation du raisin". Effondremenet de prod en 2021 expliqué par précipitations exceptionnelles ce 2021; fréquence des gelées tardives

Utilisation de cépages interspécifiques (trouvé dans d'autres sources aussi), résistant a des conditions plus rudes dont en particulier l'humidité => moins ou pas de mildiou sur ces cépages.

La profession s'oriente vers une prod de qualité plutot que de quantiotes, car cher a produire

Article JDD Le vin belge, un phénomène à découvrir 01/04/2020[modifier | modifier le code]

https://www.lejdd.fr/Culture/le-vin-belge-un-phenomene-a-decouvrir-3958585 (hard paywall); https://web.archive.org/web/20220904212149/https://www.lejdd.fr/Culture/le-vin-belge-un-phenomene-a-decouvrir-3958585

Paywall!

Reportage FR3 régions 24/05/2019 MàJ 11/06/2020[modifier | modifier le code]

https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/vin-belge-elu-meilleur-mousseux-du-monde-premiere-fois-devant-champagnes-1674777.html

Prix de la révélation internationale du concours mondial des vins remporté par domaine du chant d'eole, meilleur produit dans la catégories des bulles

En Belgique, 10 viticulteurs seulement produisent du vin. " à vérifier, semble faible au vin de la surface et de l'essor du secteur...

Adoucissement du climat cité.

Littérature scientifique[modifier | modifier le code]

Vince 1946[modifier | modifier le code]

Liens: https://www.jstor.org/stable/1789756?origin=crossref; https://agris.fao.org/agris-search/search.do?recordID=BE19840020720

En 1946, production de raisins de table uniquement sous serre. 5% des grappes mondiales sont cultivées sous serre, le plus gros venant de Belgique et Hollande.

Les surfaces en plein-air ont décliné de 300ha en 1865 à 80ha en 1910, pour un usage non-commercial (domestique), il n'en reste que dans la [[vallée de la Meuse]], entre [[Namur]] et [[Dinant]], et autour d'[[Huy]].

Premières serres en 1865, par les frère Sohie à [[Hoeilaart]]. Un peu plus de 290ha sous serre en 1929, dont plus de 80% à proximité de Bruxelles, puis grande expansion jusqu'en 1932 pour atteidre 350ha.

L'importance de cette industrie s'explique par la forte densité de population dans les zones urbaines et rurales, la grande fertilité des sols, la tradition du culture intensive, et la position géographique, à un grand carrefour international.

Les serres sont principalement sur de petites possessions spécialisées d'1 à 2 [[acres]]. Elles sont si concentrées autour d'[[Hoeilaart]] que le paysage semble recouvert de verre. 2 serres seraient suffisantes pour subvenir aux besoins d'une famille. une partie des cultivateurs le fait à temps partiel, pour compléter ses revenus.

Dans la province de Brabant, principale aire de production, une serre fait en moyenne 134 m2, environ 80% des grappes sont cultivées sur des possessions de moins d'1ha => signe de haute spécialisation et d'un système de prod intense, ce qui se retrouve dans quasi toute la Belgique. Au contraire, les serres sont bien plus petites et les terres plus grandes dans les province de Luxembourg et de Limbourg.

Contrairement aux serres néerlandaises, les serres belges ont un système de chauffage au charbon ou à la coke, permettant aux variété précoces (Frankenthak, Royal) de maturer dès fin mars début avril., et aux variété tardives (Muscats, Colmans) de rester sur vihnes en hiver et vendues en mai de l'année suivante.. Le coût du chauffage des cultures hors saisons représentent jusqu'à 40% des coûts totaux.

La récolte principale, cultivée avec un chauffage modéré, est vendue de novembre à janvier, puis un second pic du juin à septembre. Le creux de prod est entre février et mai.

Dans les années 1880, principalement vente en direct chez le producteur près de Bruxelles et Antwerp. Années 1940, les 2/3 de la prod au minimum sont exportés, gérés par des spécialistes dans la région de Bruxelles et Hoeilaart. Le marché intérieur est géré en partie par des coopératives de producteurs, qui permettent aussi l'achat en gros de matériel. Valeur prod en 1927: 60 millions d'anciens francs, dont 48 en exportation. La volume des ventes intérieurs augmente depuis 1927.

En 1930 la Belgique est la 12eme exportatrice des grappes. Les principales exportations se font vers le Royaume-Uni, suivi par la Scandinavie, la hollande, l'Allemagne, la France et les USA. le R-U modifie ses tarifs en 1931, les importations chutent en faveur de l'Afrique du Sud et de l'Espagne; la Belgique ne restant un exportateur conséquent vers ce pays qu'en hiver, au moment où la production des vignes en plein air est à l'arrêt. Les esportations Belges vers tous les pays passent de près de 3000 tonnes en 1931 à environ 1700 tonnes en 1935.

Attention ça parle de grappes ici, pas vraiment de vin. N'utiliser cette source que pour évoquer la culture sous serre, qui parfois faisant l'objet de vinification.

Stockmans 1957[modifier | modifier le code]

Lien: https://www.jstor.org/stable/3667081

Dernières vignes de plein terre arrachées 1946, dans les environs de Huy, mais déclin bien avant 1914, remplacées par des fraises et prod de graines, plus rentables et adaptées au climat.

J. Halkin 1895 (sour ce de la section suivante): pas de vignes cultivée avant le IXe siècle ("premières preuves sérieuses"); présence de vignobles en belgique durant l'occupation romaine reste très douteuse. Les bords du Rhin étaient couverts de vignobles au VIIIe siecle, et problaement en même temps, premiers essais de viticulture en Belgique, au IXe à Liège et à Huy, Xe à Namur Tournai et Gand, la viticulture prospère au XIe siècle, avec une surface croissante de vignes.

E.Piton (sans preuve ou source): l'Entre-Sambre-et-Meuse avait des vignobles eu VIe, et Amay au VIIe; culture à Vivegnis à l'époque romaine (terminée au IVe).

Les premiers vignobles sont propriétés d'abbaye, probablement pour les besoins du Saint Sacrifice de la messe. la viticulture devient plus tard (ne précise pas précisement quand) un truc de particuliers, des seigneurs possédant certains vignobles.

E. Piton, à propos du XVe siècle: les châtelains consommaient leur propre production, de nombres paroisses possaidaient des vignes, l'église touchait des rentes en pots-de-vin.

Déclin dès le XVIe dans la région de Louvain, au XVIIe autour de Liège: guerres, concurrences de vins de qualité étrangers, "les échecs dans un pays où peu de sites sont favorisés" (gné?)

Années 1950: seules qq facades ensoleillées ont encore des vignes, pour ornementation; essais de peitits vignoles pour val sentimentale ou rente. La culture sous serre est très développée. Les grappes tables sont produites en si grande quantité que certaines sont vinifiées.

Pas de vignoble certains à l'époque romaine. Découverte à Bevere-Oudenaarde d'une vigne à l'époque néolithique. Observations d'une co-existence d'outils néolithiques et de sarments de vigne (mais pas de fruits ou de pépins) dans une tourbe.

Une suele observation non datée de reste de Vitis dans une tourbe (hors sarments) à Jette-Saint-Pierre, pépins ressemblants à V. silvestris et V. vinifera. restes de vignes comprimés, pulpe, rameaux, pépins sans autre plante, mais aurait aussi pû être un vignoble récent.

Ces 2 découvertes sont les uniques connaissances dans les années sur la viticulture belge dans l'Holocène. La vigne semble avoir disparu au cours de la première période froide pléistocène.

Souligné = trouver des sources plus récentes là-dessus.

Halkin 1895[modifier | modifier le code]

Étude historique sur la culture de la vigne en Belgique (livre). Lien: https://orbi.uliege.be/bitstream/2268/223232/1/Halkin059B.pdf

On trouve de la vigne cultivée en Belgique dès le IXe siecle

Partie 1: liste des endroits où la vigne a été cultivée[modifier | modifier le code]

Ces listes donnent la mention la plus ancienne d'un lieu cultivé, et ne donnent pas les dates de disparition.

La liste peut manquer de lieux, certains registres n'ayant pas été explorés

Province de Liège: du IXe (830; Huy et Liège Nord) au XVIIIe, mais principalement au XVe-XVIe.

Province de Namur: du XIe (1018 Wépion) au XVIIe ; moins daté que pour Liège, mais principalement XIVe-XVIe

Province de Luxembourg: non daté (à part XVIIe pour Bleid), peu de vignes

Province de Limbourg: du XIe (1079 Berlingen) au XVIIe, principalement XVe-XVIe

Province de Brabant: du XIIIe (1229 Bruxelles) au XIXe (1806 Geet-Betz), principalement XVe-XVIIe

Province de Hainaut: du Xe (Erquelinnes) au XVIIe (1608 Monbliart), peu daté, principalement XIVe

Province de Flandre Orientale: du IXe (815 Gand) au XVIIIe (Alost non daté), peu daté.

Province de Flandre Occidentale: XIIIe (1269 Bruges), peu daté, peu de vignes

Province d'Anvers: peu daté (XIVe Anvers), peu de vignes

Mais on ne peut pas conclure que la vigne était plus cultivée pendant le XIVe-XVIe que à la fin du XIXe.

Recensement agricole: 166 ha de vignes en 1846, 290 ha en 1866 (mélange terres cultivées et serres chaudes). les serres chaudes sont indiquées comme étant une industrie en plein essor depuis quelques années dans les environs de Bruxelles, fournissant des raisins. le livre ne s'y attarde pas.

Partie 2: histoire de la viticulture belge (p71)[modifier | modifier le code]

Débuts Ie siècle: la Gaule Septentionale est encore couverte d'épaisses forêts, donc pas possible de cultiver la vigne. Il n'y en a pas non plus lorsque Jules César conquiert la Belgique (aucun cep; varron l'atteste, Jules César dit que les Nevriens ne souffrent pas l'intro du vin dans leur pays). Dès l'année 625-129 (??? -54 av JC plutôt?), en gaule il est interdit de cultiver de nouvelles vignes. Donc pas de nouvelles vignes en Belgique! Prohibition levée fin du IIIe par Probus. Au VIIIe les bords du Rhin sous couverts de vignes, et probablement à ce moment de premiers essais de viticulture ont lieu.

Premières traces (liste partie 1) dès le IXe (Liège et Huy en 830), Xe à Namur Tournai et Gand, XIe à Waulsort et Chokier, Vivegnis et Berlingen, XIIe à Louvain, jusque vers la fin du XVIe, la vigne propspère et occupe une surface toujours plus grande du territoire.

Les premiers cultivateurs de la vigne sont probablement les moines, pour les besoins du Saint Sacrifice de la Messe, nécessitant du vin pur provenant de la vigne. Le moyen le plus sûr de ne pas en avoir du frelaté était de la produire soi-même. Les premiers vignobles sont la possédés par des abbayes. La vigne a aussi été cultivée par des particuliers, dont des seigneurs, comme les ducs de Bourgogne, qui possédaient des vignobles en Belgique. la viticulture fut une grande source de revenus pour les habitants.

La vigne est surtout cultivée sur els bords de la Meuse entre Huy et Liège, des coteaux bien exposés.

Système de culture au XVe siècle: en novembre au plus tard, les échalas doivent être tirés hors de terre, les liens sont coupés pour ne pas gâter les ceps. les fosses provins de l'année précédente sont alors nettoyées et garnies de fumier recouert de terre. En décembre, janvier et jusque mi-février sont fait les provins si possible. Ensuite, les vignes sont taillées, les provins qui n'ont pas pu être faits le sont. La terre est fouillée près des vignes en mars. Dès le 8 mai, second binage avec une houe, et ébourgeonnement et liage des plants. Dès le 8 juillet, 3eme coup de houe, déliage, redressage, rognage et effeuillage, jusqu'à après la mi-août Un locataire fumait ses vignes 2 fois pendant son bail et les provins chaque année. le produit des vignes se partageait par moitié: e.g. les princes de Bourgigne se gardaient la moitié du vin.

À partir du de la fin du XVIIe, déclin de la viticulture à Namur. Les recettes s'amoindrissent au cours du XVIIIe siècle. Les vignes sont presque toutes disparues au début du XIXe siècles (3 ha seulement)

De Bas-Oha à Liège: preuves de culture dès le XIVe (mais probablement dès avant?), fort déclin fin du XVIIe siècle (example avec les vignobles de Javaz).

ALentours de Huy - Liège: dès le IXe siècle. En 125a, vignoble de grande taille à la maison des lépreux de Huy. Mélart dans son histoire de Huy: au XIIIe siècle, les envurons de Huy étaient couverts de vignes.

XVIIe siècle: les environs de la ville sont couverts de vignes, principal revenu des bourgeois de Huy. Mais en 1812 la culture nest plus rentable, la viticulture diminue depuis le XVIIe.

En aval de Huy, vignes dès le XIVe.

À Cholier, vignes dès le Xie siècle, dans le Condroz, beaucoup de vignes dès le XIVe, mais déclin dès la fin du XVe, avec disparition de vignobles.

Coteaux de Grivegnée: au XIVe et surtout au Xve les vignobles recouvraient tout le coteau, moins de vignobles d1& la fin du XVe, cpmplètement délaissée au XVIIe.

Le coteau de Vivegnis est le berceau de la culture de la vigne au pays de Liège: dès 830, sans interruption jusqu'à la fin du XIXe siècle pour être transformé en maraîchages et fraises.

Principaux exemples de viticulture sur les bords de la Muese, mais il y en eut aussi dans la vallée du Geer (Glons et Boirs), le plateau de Herve (Battice), sur les bords de l'Ourthe (Esneux, Comblain-du-Port, Hamoir)

XIVe-XVe siècles désignés comme age d'or de la viticultue en Belgique dans le livre.

Mais pas sûr qu'il y en eut à cette époque dans la province de Luxembourg.

Limbourg belge: dès 1079, mais pas encore beaucoup de culture au XIIe (traces d;importations). Essor dans le XIVe siècle, traces de déclins au XVIIe siècle.

En résumé: florissant au XIVe-XVe, disparu au XVIIe sur les bords de la Meuse et dans les provinces de Luxembourg et de Limbourg.

Brabant: la plupart des vignobles n'ont pas été de grande importance et manque de documents, traces uniquement par des noms de lieux dits du XIVe au XVIe siècles, puis déclin et disparition complète au début du XVIIIe sciècle. Les plus importants étaient dans les environs de Louvain: plantation de ceps de vignes au XIIe à Louvain, puis essor suite à rentabilité pour les habitants au XIIIe, et au XIVe dans les environs de Louvain, pix au XVe. La vignioble du duc de Brabant n;est plus rentable dès 1451, la culture de la vigne diminue progressivement. 1617: le vignoble des malades est renconverti en verger, 1684, plus de vignoble domanial.

Boonen, historien à Louvain à la fin du XVIe, décrit le déclin de la viticulture dûs à son manque de rentabilité (les coûts sont plus élevés que les revenus) . Les particuliers essayent néamoins de conserver leurs vignes. Les vignobles de Louvain sont quai tous disparus à la fin du XVIIe, remplacés par du maraîchage.

Les traces de vitiucltures sont bien moin nombreuses dans le hainaut et dans les Flandres et Anvers: des vignobles sont cultivés au XIVe, mais la récolte n'est pas bonne. A Toiurnai, vin des le XIe, au XIVe culture considerable de la vigne, bon vin. Encore cultivée au XVIe, elle est disparue au XVIIe. En flandre, que de petites surfaces, le vin eatit pricnipalement importé. À Gand, la vigne est cultivée dès le IXe, la culture est d'importance au XIIIe, bien que la plupart du vin soit importé À Bruges unique preuve: un nom de lieu dans la ville conservé jusqu'au XVIIIe. Sur la côte, à Slype, un vignoble retrouvé dans une tourbière (sans date). Un vignoble à ANvers au XIVe. la culture a presque complètement disparu fin du XIXe.

Partie 3: causes du déclin de la vigne en Belgique (p125)[modifier | modifier le code]

- Communication entre les peuples plus faciles, suppression des distances, le vin étranger est acheminée en belgique plus facilement et avec moins de frais. L'amélioratoin des routes, création de nombreuses voies ferrées, augmentation considérable du trafic maritime ont rendu les vins français, espagnols et allemands plus accessibles, moins chers, de meilleure qualité.

-Extension de la culture maraîchère, due à l'augmentation de la population,si bien que les foyers n'ont plus systématqiuement un jaridn pour cultiver leurs légumes. Les arbres fruitiers, les légumes et le houblon deviennent plus profitables. Dans les collines autour de Liège, de shabiatation et jardins potagers à la fin du XIXe, là où 3 siècles il n'y avait que des vignobles.

-La pollution due au développement de l'industrie. Le mécanisme n'est pas clair dans le livre, déposition par la pluie sur les feuilles de vigne.

-Changement du climat: température plus froide d'après els viticulteurs, mais pas de preuve m♪0téorologique dans le livre.

- Guerres des Pays-Bas au XVIIe et XVIIIe, bien qu'au XIVe et XVe, dans ces cas, après destruction de vignes, elles étaient souvent replantées. Ici s'explique aussi par destruction + importation de vins français avec neilleur rapport qualité/prix.

-Politique: à Namur, en 1673, destruction des vignes pour y bâtir des fortifictaions.; arrêt dans le Brabant à cause d'une clause secrète du traité des Pyrénées.

L'auteur juge hautement improbable une renaissance de la viticulture en Belgique.

Halkin 1895 bons métiers[modifier | modifier le code]

Avant-propos[modifier | modifier le code]

La culture de la vigne au pays de Liège remonte au moins au IXe siecle (dès 830), d'abord à Liège et Huy sur des coteaux bien exposés, apportée par le clergé, des moines ayant besoin de vin pour la messe. Il s'agissait du meilleur moyen d'obtenir du vin non frelaté, non falsifié.

Ensuite, viticulture dans les environs de Namur, Huy, Liège et Visé en expansion. Au XIV et XVes, les collines en bordure de ces villes formaient un vaste vignoble. Existence de corporations de vignerons dans ces villes prouvant l'existence de la viticulture. Dans d'autres villes (Louvain, Mons), il y avait des vignerons, mais pas réunis.

Cite l'autre livre.

Reste du livre[modifier | modifier le code]

À lire pour décrire le rôle du vigneron.

Demangeon 1930[modifier | modifier le code]

En réalité extrait de La Libre Belgique du 10/03/1929

Hœylaert décrite comme centre le plus important du monde pour les cultures de vignes sous serres. Premières serres par Félix Sohie en 1866.

Dans ce petit canton de Belgique [lequel?], 21 000 serres, dont 9 000 à Hœylaert 7 000 à Overjissche, 2 000 à La Hulpe; à elles toutes 5 000 tonnes de raisin par an. Serre typique: 20 * 7-8m, 2,75m de haut

Apparition du chauffage dans les serres dès 1870, pour obtenir des récoltes précoces et/ou tardives, par la technique du "chauffage flamand". 20 fois plus de fumier de ferme utilisé que pour du maraîchage (600 à 1 200 tonnes par ha pour les vignes chauffées).

Les grappes sont décrites comme étant de qulité. Contrairement aaux autres pays qui n'expédient que de juillet à fin décembre, la Belgique peut fournir des grappes en toute saison. Par exemple, le Gros COlman, mature au début de l'hiver, peut être récolté sous serres d'octobre à avril. La Belgique a un quasi-monopole de la production de grappes hors saison.

Concurrence croissant des grappes à l'air libre d'Argentine et d'Australie les 2 premiers mois de l'année.

5/8 des exportations belges vers l'Angleterre, puis l'Allemagne, les Pays-bas, les USA, la Scandinavie et la France.

La viticulture sous serre est uen importante asource de revenus: en 1927, 40 millions de francs en exportations.

Delepierre 1840[modifier | modifier le code]

Culture de la vigne déjà connue au Xème siècle (939 Arnold le Vieux concède son vignoble au monastère St-Pierre). Au XIIIème, environs de Huy couverts de vignobles. Au XVIIème siècle, la récolte du vin fait l'unique richesse de Huy (d'après Mélast, Historie de la ville de Huy)

Au XVème, les ducs de Bourgogne avaient à Louvain un vignoble.

Smets et de Maruffe 1933 Aperçu sur l'histoire de la viticulture sous verre en Belgique[modifier | modifier le code]

20 000 serres exploitées commercialement, dont 8934 à Hœylaert, 7 555 à Overijssche, 1 071 à La Hulpe, 987 à Duysbourg, 957 à Huldenberg. Valeur totale des serres estimée à 600 millions de francs.. Les chaufferies consomment 150 000 tonnes de charbon, la fertilisation des serres demande 50 000 tonnes de fumier.

Établissement viticole moyen: 20 serres, avec un exploitant permanent et aide temporaire de un ou deux ouvriers; ces ouvriers travaillent sur jusqu'à 3 ou 4 serres., certains accédant à la propriété grâce à leur labeur dans les serres. 6 000 personnes vivent de la culture de la vigne, activité souvent reprise par les descendants des exploitants.

Hœylaert: 8934 serres pour 600 viticulteurs sur 126ha, dont 7 526 serres de raisins. Hœylaert vit exclusivement de la culture sous verre (raisin pour la plupart, mais aussi 1253 serres de légumes, 150 de pêches, 5 de fleurs).

Overijssche: 7 555 serres exploitées pour 2 000 viticulteurs et ouvriers. En 1929, 110ha environ couvertes de serres. À noter 140 serres de pêchers.

La Hulpe: 3843 habitats, 300 viticulteurs et 1 070 serres

Hameau de Malaise, dépendant des 3 communes précédentes: 3 000 serres

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Félix Sohie construit sa première serre en 1865, suivie de 2 autres quelques mois après. Frères Sohie (Rémy Sohie le rejoint en 1867; Guillaume et François pas de date donnée) ont introduit en Belgique la culture commerciale du raisin sous verre.

En 1866, les établissements Sohie ont 11 serres, avec raisin, melons, fraises, pêches et légumes. Il y ajoutent le chauffage cette année, qui permnet de mâturer plus tôt ou tard le raisin.

Variétés cultivées: Frankenthal au début, puis Chasselas de Fontainebleau expérimenté. En 1890, la variété tardive Gros Colman est cultivée.

En 1891, la France ajoute une taxe d1F50/kg de raisin importé, les Sohie retrouvent en Angleterre le marché que cette mesure leur a enlevé en France. le raisin belge devient alors "le roi du marché anglais"

Gros essor chez les Sohie entre 1872 et 1874: 72 serres sont construites, puis 24 autres en 1880. Exemple d'1 serre de 13 ares de Gros Colman donnant 2.5 tonnes raisin par an en moyenne. En 1933: 300 serres Sohie, 90 tonnes de raisin par an.

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Au début du raisin sous serre, difficultés à vendre la récolte, principalement autour de Bruxelles. Syndicat des viticulteurs fin du XIXe.

Culture de la Vigne et Fabrication des vins en Belgique, 1852[modifier | modifier le code]

Le ton n'est pas objectif

Intro[modifier | modifier le code]

Les raisins Saint-Laurent et Saint-Jacques sont cultivés en province de Namur, ou morillon noir hâtif (en France, plant de juillet ou Madeleine noire). Vignoble à partir de Dinant sur rive droite de la Meuse; "plantation de fantaisie", mais aussi clos Saint-Jacques, qui produit du vin mousseux, vin rouge rare.

la leng de la Neuse: Profondeville, sur la rive gauche., raisins blancs.

Huy: "centre de production viticole en Belgique", + de plants de raisins rouges que de raisins blancs sur le coteau de Javaz, celui de Statte. Quelques vins rouges réputés localement.

Puis de Huy à Liège, des "ordinaires et des petits vins".

À Liège, transition du blanc vers le rouge

Dans la Campine et le Brabant "on s'efforce d'introduire et de propager la culture de la vigne". Vignoble à Testlet en 1258, essor jusqu'au XVIe (en 1501, 11ha cultivées). Abandon des voignes lors ces guerres de religion en 1572, replantage partiel en 1604. La culture dans la Campine et le Brabant s'arrête en 1664: "Une noie, écrite en marge du manus- crit, assure que ce fut par ordre du gouvernement, et par suite d'une clause secrète du traité des Pyrénées, conclu le 7 novembre 1659 entre l'Autriche, l'Espagne et la France." MAIS remis en cause par Halkin 1895.

Autre: "onc ultivait autrefois la vigne dans l'enceint de la ville de Tournai et au village de Vaux"; "dès le XIIIe, les environs de Huy étaient déjà couverts de vigne"

Citation de Melart, historien de Huy: "le vignoble de ii Louvain était le plus considérable et tellement cé- « lébre aux xV et xvi e siècles, qu'il était connu par <i toute l'Europe. Toutes les collines qui entourent la <i ville de Louvain, ainsi que .celles de son enceinte « même, formaient un vaste vignoble"

Vignobles dans la Campine, le Limbourg et le Brabant sont récents. "Les cépages qui peuplent ces vignobles sont assez variés. Ce sont l'edelgraue (noble grise ou bureau), le pineau blanc et rouge, le beaunois blanc et rouge, le nieslier, le chasselas blanc et le raisin de Saint- Jacques, qu'ailleurs, sur les bords de la Meuse, on appelle le Saint-Laurent", en génétal les cépages blancs dominent.

Le reste[modifier | modifier le code]

Principalement des instructions pour faire pousser ses vignes, je lis en diagonale.

Cépages présents en Belgique:

-morillon hâtif

-morillon noir (ou pinot noir) ou ancient plant de Bourgogne, autrefois à Huy

-morillon gris / edelgraue, dans la province d'Anvers, appelé muscadet en Seine-et-Oise.

-morillon blanc, appelé beuanois blanc en Campine, ou plant gris en Liège

-Gamay noir, appelé gros noir dans le pays de Liège, nouveau plant dans la côte de Huy

-Teinturier présent dans la plurpart des vignobles belges mais en petite quantité

Extraits de la revue de viticulture[modifier | modifier le code]

Le ton n'est pas objectif

Juillet 1899: https://www.retronews.fr/journal/revue-de-viticulture/22-juillet-1899/1855/3581197/11

Culture de Frankenthals et gros Colmans sous verre. À peine 25ha ("à notre avis", c'est du doigt mouillé donc?) de vignobles en pleine terre à cette date, à Huy et ses environs. Sources de ce document: le livre au-dessus ainsi que Halkin 1895.

La vigne aurait été introduite aux environs du VIIIe siècle en Belgique, en lien avec le christianisme, mais pas de sources!

la vigne paraît atteindre son apogée au XVe-XVIe au temps de la domination bourguignonne, puis décadence. Crache sur Halkin!

Août 1899: https://www.retronews.fr/journal/revue-de-viticulture/5-aout-1899/1855/3581727/6

Lu.

Août 1948: https://www.retronews.fr/journal/revue-de-viticulture/1-aout-1948/1855/3083013/7

Court rappel Félix Sohie: premieres serres à but commercial en 1865: 3 en 1865, 11 en 1866, 40 en 1872; dans la Belgique 28029 en 1929, 29000 en 1936, 32000 en 1946.

Prod estimée de raisin de table en 1946: 12000 tonnes (consommation intérieure de 8000 tonnes), pour une valeur d'environ 300 millions de francs. Cette culture donne des revenus comme profession secondaire à des ouvriers, employés et petits cultivateurs. "En temps normal", la culture du raisin demande 120 000 tonnes de charbon.

La production a lieur toute l'année, avec un creux en février-avril (entre 360 et 480 tonnes) et un pic en juillet-novembre (de 1200 à 1800 tonnes).

Variétés les plus cultivées: Le Royal, le Colman, le Frankenthal, le Muscat blanc d'Alexandrie, le Léopold III.

Les raisins belges sont décrits comme étant un produit de luxe.

Tableaux des exportations/importations: aux environs de 3000 tonnes en 1929-1931, puis chutr brusque entre 1500 et 1850 en 1932--1935, puis en dents de scie jusqu'en 1939. 1345 tonnes exportees en 1946. Quasi toutes les exportations vers ANgletere, puis France et Allemagne. À noter le plus gros des importationsm sont françaises, puis italiennes. Pic importation à 1530 tonnes en 1931, puis chute jusqu'à 300 tonnes en 1935, re-augmente jusqu'a avant la guerre, 1000 tonnes en 1946, proche du total des exportations (seule année dans ce cas).

Le livre du vin 1958 (trad EN 1959)[modifier | modifier le code]

The wine book de 1969

Les vignes ont plein air ont disparu, les vignes poussent sous serre, chauffées au charbon. La coopérative Isca produit environ 380 000 litres de vin par an.

Larousse dictionary of wines of the world[modifier | modifier le code]

Larousse dictionary of wines of the world de 1977 ;

Pas de source, et prétend que les romains ont introduit la vigne en Belgique en plantant le long de la Meuse et de l'Escaut. Les plus grands vignobles se développent dès le IXe siècle à Huy et Liège. C'est à Huy que le dernier vin belge fait de grappes en plein air est prduit en 1947. Mentions de vignobles des le 10e siecle à Namur et Tournai, et Bruxelles, Bruges et Malines des le 11e (à vérifier avec Halkin).

En 1977, le vin belge est fait entierement avecd es grappes sous serres, vinifiees par des cooperatives. Rappel histoire première serre.

Variétés: Frankenthal, Royal, Colam et un peu de Chasselas. Les vins belges sont principalement blancs, desfois rosé ou pétiallant; 95% des grappes rouges (vin blancs de noirs) et 5% de blanches.

Dpeuis la fondation de l'EEC, les taxes protectionnistes contre les imports de grappes françaises et italiennes ont été abolies, et depuis vendues en quantité croissante.

Incitation gouvernementales à la conversion des vignobles vers autre chose, il n'y a plus d'intérêt économique à la vigne.

Larousse des vins 1994[modifier | modifier le code]

"Les petits vignobles de Belgique et de Hollande ne représentent que qq dizaines d'ha de vigne [...] élaborés par un groupe de passionés" qui le partagent avec amis et clients locaux.

Des vignobles dans les environs de Louvain depuis la conquête romaine (54avJC), mais sans source.

Detsructions définitives des vignes effectuées par les Allemands en 1914

Larousse des Vins de 1994 ;

Encyclopédie mondiales des vins 1999[modifier | modifier le code]

La viticulture remonte à l'époque romaine (sans source, bim). En 1999, un peu plus de 100ha de vignes pour autant de vignerons. Cépages: müller-thurgar, auxerrois, pinots blanc, gris et noir, et "divers croisements d'origine allemande. Le vignoble est principalement au S de la Belgique, dans le Hainault, au NE de Charleroi, dans le Brabant, dans les vallées de la Demer, les bords de Meuse à Liège, et le Semois dans la prov de Luxembourg.

- Encyclopédie mondiale du vin de 1999 ;

The complete encyclopedia of wine 1999[modifier | modifier le code]

Ne traite pas les raisins sous serres.

La Belgique avait une industrie du vin il y aun siècle, puis déclin, puis ré-émergence significative.

AOC Hageland depuis 1997 (dans le Brabant, vignes apparues des le XIIe).

Vin aussi dans le Limbourg et en Wallonie. tous sont récents, moins de 20 ans, certains moins de 10. Cépages: müller-thurgau, pinots blanc et gris, auxerrois, kerner, riesling, Sieger pour les blancs, et pinot noir, gamay et dornfelder pour les rouges; exp♪rimentations avec du chardonnay en cours.

- The complete encyclopedia of wine de 1999 ;

Vins du monde 2002 (extrait seulement, texte coupé)[modifier | modifier le code]

La culture de la vigne remonte au XIIIe siecle (alors non en fait). la viticulture ne redémarre vraiment qu'à la fin du XXe siècle, tend à se professionaliser

Cépages: müller-thurgau, kerner et riesling pour les blancs, pinot moir, gamay et dornfelder pour les rouges

2 AOC: Hageland, à côté de Louvain dans le Brabant flamand, mais l'offre ne suit pas la demande (vignobles petits et jeunes); Haspengouw, premiers vignobles plantés en 1990

- Vins du monde de 2002 ;

The Oxford companion to wine 2015[modifier | modifier le code]

Produit de plus en plus vin (5.5 millions en 2010). 80% de blancs, presque 40% de pétillants en 2010. Les cépages pinot blanc, chardonnay et pinot noir sont les plus fructueux. les croisements allemands Kerner, Regent mais aussi auxerrois et pinot gris sont courants. La plupart des vignobles ne dépasse pas 1 ha., la consommation est principalement locale, mais montée en qualité due au changement climatique.

Le vignoble du Luxembourg présent depuis époque romaine (source???)

5 AOC pour les vins Belges: AOC Hageland en 1997; 30ha et 12 producteurs en 2012; AOC Haspengwouse en 2000, 25ha dans l'E du Limbourg; Côtes de Sambres et Meuse près de Liège, entre les 2 cours d'eau, en 2004, 35ha et 8 producteurs; Heuvelland en 2007; et la 5eme n'est pas citée!

2 IGP belges: Vlaamse Landwijn en Flandres, et Vin de Pays des Jardins de Wallonie

- The Oxford companion to wine de 2015 ;

La viticulture en Gaule tempérée[modifier | modifier le code]

La viticulture en Gaule tempérée https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01929172

La Gaule belgique s'étandait au-delà des frontières de la Belgique actuelle, où l'article n'apporte pas de preuves de productions de vins.

De même pour [Annexe] La viticulture en Gaule : testimonia https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01914748, le mot Belgique est d'ailleurs absent du document.

Aspects de la viticulture mondiale au début du XXIème siècle[modifier | modifier le code]

Article Roudié 2001 https://raco.cat/index.php/TreballsSCGeografia/article/download/10232/283110. La Belgique est présentée ocmme consommatrce, plutôt que productrice.

Autres sources, mais pas possible de mettre la main dessus[modifier | modifier le code]

Viticulture en Gaule (chapitre), introuvable... https://www.cairn.info/comment-les-gaules-devinrent-romaines--9782707159076-page-231.htm mais probablement rien de probant sur la Belgique actuelle.

La vigne et le vin dans les Trois Gaules, mais pas trouvable ... https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01928826/ mais probablement rien de probant sur la Belgique actuelle.

Séminaire sous embargo: https://orbi.uliege.be/handle/2268/288564

  1. a b c d e f g h i j et k Joseph Halkin, Étude historique sur la culture de la vigne en Belgique, Liège, (lire en ligne)
  2. a b c d e f g et h F. Stockmans, « Au sujet de la présence de la vigne en Belgique au cours des périodes historiques et préhistoriques », Bulletin du Jardin botanique de l'État a Bruxelles, vol. 27, no 3,‎ , p. 495–501 (ISSN 0374-6313, DOI 10.2307/3667081, lire en ligne, consulté le )
  3. a b c d e f g h i j k et l Stanley W. E. Vince, « Viticulture in Belgium », The Geographical Journal, vol. 107, nos 3/4,‎ , p. 135–140 (ISSN 0016-7398, DOI 10.2307/1789756, lire en ligne, consulté le )
  4. a et b « Production de vin et exportations - Belgique » (consulté le )
  5. Piton, E., En Hesbaye: la lèpre, les vignobles. la frontière linguistique, Duculot, (OCLC 902224450, lire en ligne)
  6. (nl) « La production de vin belge de 2021 la plus faible depuis 4 ans », sur FOD Economie salle de presse, (consulté le )